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POURQUOI DES BOITIERS EN ALUMINIUM POUR LES INSTRUMENTS DE MICROFLUIDIQUE

Les instruments de laboratoire sont presque toujours très sensibles – et les dispositifs de microfluidique ne font pas exception. Mais cela n’est guère surprenant étant donné la nécessité de contrôler les microenvironnements cellulaires avec une précision spatio-temporelle aussi élevée.

Manipuler et contrôler des fluides dans des volumes d’échantillons suffisamment petits pour les applications de lab-on-a-chip – peut-être jusqu’à un billionième de litre – nécessite une précision absolue. Et les exigences rigoureuses imposées à l’électronique s’appliquent également aux boîtiers qui les protègent.

Les boitiers en aluminium sont généralement préférés en raison de leur résistance, durabilité et résistance à la corrosion – et parce qu’ils ne réagissent pas avec la plupart des produits chimiques de laboratoire. Pour les applications de microfluidique, le boitier doit résister aux éclaboussures et aux vapeurs potentielles des solvants et des acides en particulier. Certains matériaux, comme les polymères, peuvent absorber des produits chimiques ou réagir avec des solvants – modifiant ainsi les propriétés microfluidiques.

DÉFIS POUR LES CONCEPTEURS D’INSTRUMENTS DE MICROFLUIDIQUE

Les concepteurs d’électronique pour la microfluidique doivent faire face à une multitude d’obstacles et de défis : contrôle et stabilité des fluides, tension superficielle (et action capillaire involontaire), évaporation, mélange efficace à l’échelle microscopique. Pas étonnant que la miniaturisation des méthodes de détection puisse être difficile. Et ce n’est que le début…

Le contrôle précis de la pression et des débits peut également être délicat – surtout si vous êtes confronté à un blocage des canaux par des particules ou des bulles microscopiques. Et puis il y a les problèmes de rapport signal/bruit. Les petits volumes d’échantillons signifient généralement une faible intensité de signal. Assurer une haute intensité de signal tout en réduisant le bruit de fond peut être un exercice d’équilibre difficile.

Tout cela peut entraîner une variabilité des performances de l’appareil. Et cela avant même de considérer les obstacles liés à la biocompatibilité (dommages ou dénaturation des biomolécules ou des cellules) ou à l’encrassement biologique qui modifie la dynamique des flux, les taux de réaction et la sensibilité.

En termes simples, vous avez déjà suffisamment de soucis – le boîtier de votre appareil ne devrait pas en faire partie. Un boitier bien conçu peut aider à résoudre les problèmes liés à la stabilité de l’appareil, garantissant des mesures microfluidiques de haute précision. Et vous pouvez être assuré que les tests et mesures sont un domaine d’excellence clé pour METCASE.

QU’EST-CE QUI FAIT UN BON BOÎTIER POUR INSTRUMENTS DE MICROFLUIDIQUE ?

La réponse est simple : la qualité de précision. Les systèmes de microfluidique dépendent de niveaux méticuleux de contrôle des fluides. Le boitier doit donc être fabriqué avec des tolérances strictes pour éviter tout désalignement possible qui pourrait affecter la fonctionnalité et la précision.

Tous les boitiers d’instruments METCASE sont conçus avec la plus haute qualité – et notre TECHNOMET premium redéfinit le genre avec des tolérances fines généralement trouvées uniquement dans les boitiers en plastique moulé. Les cadres avant et arrière en fonte s’ajustent parfaitement avec le boitier principal, assurant un alignement parfait et soulignant l’esthétique de ces boîtiers élégants.

Les systèmes de microfluidique peuvent générer de la chaleur – surtout s’il y a de l’électronique ou des micropompes associées. Par conséquent, l’appareil peut nécessiter des évents ou des ventilateurs de refroidissement. Des dissipateurs thermiques ou des dispositifs de refroidissement passifs doivent être intégrés, permettant à la chaleur de se dissiper sans affecter les fluides ou l’électronique sensibles. Nous pouvons ajouter des inserts et/ou des fixations personnalisés à l’intérieur du boitier ; nous pouvons également usiner des fentes de ventilation correspondantes dans le boîtier principal. Pour information, certains modèles sont livrés avec une ventilation standard.

Les vibrations peuvent affecter la précision des instruments de microfluidique. Même de légères variations peuvent perturber le flux de fluides ou interférer avec le mélange et la séparation. Les composants internes peuvent nécessiter des supports ou des fixations spécifiques pour les tubes, les pompes ou les capteurs afin de prévenir les mouvements.

Le boîtier doit donc offrir des points de montage stables et des pieds anti-vibrations. Les boitiers d’instruments de bureau/de table METCASE sont fournis avec des pieds en caoutchouc antidérapants de série. D’autres options incluent des pieds inclinables qui permettent d’incliner le boîtier pour une visualisation plus facile des affichages et une utilisation des commandes.

Et étant donné que les systèmes de microfluidique utilisent souvent des commandes électroniques sensibles, le boîtier doit également être conçu pour fournir une protection contre les interférences électromagnétiques (EMI). Les boitiers en aluminium sont moins sensibles aux EMI/RFI que leurs homologues en plastique, mais ils ne sont pas complètement immunisés.

Les points faibles EMI/RFI peuvent inclure les coutures, les joints et également les ouvertures pour les câbles et les connecteurs. Les matériaux conducteurs et une bonne mise à la terre sont essentiels. De nombreux boîtiers METCASE ont des goujons de mise à la terre sur chaque panneau. Et s’ils ne sont pas standard sur le modèle choisi, ils peuvent facilement être spécifiés comme un ajustement personnalisé.